Le Cauchemar d'une passion par David, Néoh, Dohan, Maëlli, Clémence et Manon de 4°G

Publié le par Les Rives

Le cauchemar d’une passion

Nous nous prénommons David, Néoh, Maëlli, Clemence et Manon.

Nous étions toutes des personnes très différentes : David était très calme ; Néoh était très blagueur ; Maëlli elle, était très émotive ; Clémence bipolaire ; et enfin Manon, sotte et très narcissique.

Mais comme on dit toujours, « Les opposés s’attirent ».

Nous étions une bande d’amis depuis le collège.

Notre passion était les films d’horreur.

Nous ne visionnions jamais un film sans un membre du groupe ; nous adorions les regarder ensemble.

Un soir, nous organisâmes une de ces soirées, chez la grand-mère de Manon ; prêts à frissonner d’effroi devant « ZONE 51 ».

Les paquets de chips ouverts, les popcorns chauds et croustillants ; nous étions prêts à visionner sous une couverture, notre film.

Lorsque le générique débuta, personne ne parlait.

Quelques minutes s’écoulèrent, l’histoire était très captivante ; mais d’un coup, la télévision devint toute noire.

Au début, nous pensions que c’était un effet dans le film, mais très vite, nous réalisâmes que celle-ci était tombée en panne.

Nous étions tous très déçus. Après plusieurs minutes de réflexion, Manon se souvint que sa grand-mère possédait un vieil ordinateur, dans le bureau de la maison.

Pour ne pas gâcher la soirée, nous avions tous décidé de nous rendre dans le bureau pour surfer sur YOUTUBE.

Quand nous fûmes dans la pièce, nous aperçûmes un ordinateur, très ancien, avec une grosse tour beige.

Cet ordinateur poussiéreux semblait sorti d’un autre temps. Il était rectangulaire, très lourd, et possédait un petit écran. Il était disposé sur un vieux bureau en bois, recouvert de rayures.

Après avoir examiné la pièce, dont la décoration était,elle aussi très ancienne, nous devions trouver un réseau Internet.

Néoh était un expert dans ce sujet.

En deux temps, trois mouvements, il avait réussi à trouver un vieux réseau. Nous voulions rester dans l’univers très étrange de la zone 51.

Sur un moteur de recherches, nous avions écrits « zone 51 ».

Sur la page de résultats, il y avait un grand nombre de vidéos, mais les titres ne faisaient pas peur, sauf un : « L’horreur de la zone 51 ».

Après avoir procédé à un vote, nous étions tous d’accord pour la visionner.

Après avoir cliqué sur la vidéo, un lien apparut.

Sur un fond blanc, était disposé un symbole « ATTENTION ».

En dessous de ce symbole, on trouvait une phrase stipulant :

« Pour pouvoir visionner cette vidéo, il vous faut cliquer ici !!».

La phrase était suivie du lien : «www.MyoutubeOtract/Rhttp:51T »

Après quelques minutes d’hésitation, nous décidâmes, timidement, de cliquer.

D’un seul coup, le noir !!!

Nous étions effrayés, l’angoisse nous avait tous envahis.

Avec tous les films que nous avions regardés, notre imagination était débordante, nos cœurs se mirent à palpiter, et notre respiration s’accéléra.

Nous sentîmes un vent froid nous traverser. Nous eûmes comme l’impression que nos têtes allaient exploser, et nous nous évanouîmes.

 

Quand nous ouvrîmes les yeux, nous nous retrouvâmes dans une pièce sombre et froide dont les murs étaient en métal. L’atmosphère était lourde et pesante. Nous vîmes une porte, que nous ne pouvions pas vraiment louper, avec son inscription « Zone 51 ». Au début, nous fûmes trois à comprendre. Nous étions dans un film… dans le film d’horreur que nous nous apprêtions à visionner. Comment étions-nous arrivés ici ? Etait-ce un rêve ? Nous nous rappelâmes alors, que Manon avait cliqué sur un lien. Nous eûmes un sentiment de peur. Dans le film, la zone 51 est une base militaire protégée, avec un périmètre de sécurité de 41 kilomètres aux alentours, où étaient réalisées des expériences inconnues. Nous ouvrîmes cette gigantesque porte qui se referma dès notre entrée. Pourquoi n’y avait-il personne ? Le bâtiment devait être extrêmement protégé pourtant, il n’y avait aucun signe de vie. Surpris et pas vraiment confiants, nous continuâmes de parcourir ce long couloir sombre et humide. Les néons n’éclairaient pas vraiment et clignotaient continuellement. Nous ne savions pas où nous allions et ce que nous cherchions. Sur toutes les portes de ce long couloir, une petite lumière rouge signifiait que celles-ci étaient closes. Une seule porte avait une petite lumière verte et nous pûmes l’ouvrir. C’était un laboratoire… Cette pièce était terrifiante par ces nombreuses abominations entreposées un peu partout dans la salle. Sur une étagère se trouvait des serpents dont la peau était composée de tissus humains, des cactus où les épines étaient des dents, des bactéries couvrant un tissu humain formaient une cicatrice infectée et beaucoup d’autres expériences, les plus incroyables les unes que les autres. Néoh commençait à être vraiment très paniqué. Nous regardâmes dans la même direction que lui et nous vîmes, dans des cages en verre remplies d’un liquide, deux humains qui semblaient être prisonniers. Ils étaient défigurés par des bosses, des os sortaient de leurs dos et leurs colonnes étaient déformées. Ils semblaient endormis. La troisième cage était cassée, une substance liquide coulait sur le sol. Qui se trouvait dans celle-ci ? Et où était-il passé ? La situation devenait délicate.

 

Nous partîmes de cette salle par une autre porte, encore perturbés de ces découvertes. Celle-ci nous amena à un autre couloir plus obscur et nous mîmes un certain temps à nous habituer à la pénombre. Plus nous nous aventurâmes dans ce long chemin, plus nous découvrîmes des choses étranges. Nous pûmes deviner une flaque sur le sol, qui ressemblait fortement à de la salive, mais bizarrement de couleur noire. David sentit quelque chose tomber sur son épaule. Clémence leva la tête et put constater que cette bave visqueuse provenait du plafond. Nous cherchâmes un ordinateur. Nous pensâmes que si un ordinateur avait pu nous amener dans ce mystérieux endroit, il pouvait peut-être nous en sortir. Nous continuâmes alors de chercher une porte ouverte grâce à ce fameux système de lumières vertes et rouges. Sur une des poignées, une espèce de peau fine semblait avoir été déchirée, comme si quelqu’un muait. Un peu plus loin, Maëlly retrouva une dent. Néoh trouva dans une de ses poches son téléphone, qui nous servit de lumière. N’ayant aucun réseau, nous ne pouvions pas essayer d’appeler de l’aide. Cela faisait maintenant une vingtaine de minutes que nous marchions. Soudain au loin, nous vîmes deux billes rouges qui se rapprochaient. Un grognement se fit entendre. Manon, curieuse, prit le portable et éclaira l’endroit où se trouvait manifestement quelqu’un ou quelque chose. Là se trouvait un homme, peut-être croisé avec une créature inconnue, comme s’il avait été victime d’expériences douteuses. L’arrière de sa tête été anormalement bossue. Il n’avait pas de cheveux. Ses yeux était rouge sang comme s’ils étaient infectés, le regard vide. Il avait une cicatrice tout le long de la tête. Sa peau de couleur violette laissait apparaître ses veines bleues ; on aurait pu croire qu’il possédait des hématomes le long du corps. Il ne se tenait pas droit, sa colonne vertébrale n’était visiblement pas normale comme s’il pouvait la bouger à sa guise. Il n’avait qu’une main, son autre membre était une tentacule longue et visqueuse. Manon, n’étant pas la plus intelligente du groupe, glissa dans la bave du monstre. Elle resta coincée dans ce liquide visqueux, ce qui permet à l’Alien de l’attraper, en l’entourant de ses tentacules. Nous étions tous paniqués et très inquiets pour notre amie. Nous courûmes délivrer Manon, qui commençait à perdre connaissance car le monstre la tordait dans tous les sens. Quand nous fûmes prêts de l’Alien, nous ne savions pas trop quoi faire. Il tentait de nous barrer la route à l’aide de ses tentacules ; il posa Manon au sol, et s’approcha de nous.

En quelques secondes nous avions trouvé une stratégie. Pendant que Clémence et Maëlli occupaient le monstre, Néoh et David devaient porter Manon dans une pièce. Clémence et Maëlli ayant réussi à distancer le monstre, qui se déplaçait lentement, tout le monde se retrouva dans la pièce où avait été déposée Manon. La porte refermée semblait blindée et impénétrable. Nous entendions les hurlements du monstre qui donnait de grands coups dans la porte. Nous étions tous très choqués. La scène que nous avions vécue, était inoubliable !! D’un coup, Manon se réveilla en sursaut, elle nous prit dans ses bras et fut soulagée de ne plus être entourée par les tentacules du monstre. Nous découvrîmes une salle très sombre et très mystérieuse. Dans celle-ci, étaient disposées deux grandes armoires en métal, couvertes de griffures. Nous entendîmes le monstre frapper la porte ; il y mettait toute sa force. Sous le coup de la panique, nous décidâmes d’ouvrir les armoires. Nous découvrîmes des armes à feux et des matériaux en métal. Ces armes semblaient avoir servi elles devaient sûrement avoir fait partie d’une expérience. L’Alien tapait de plus en plus fort et de plus en plus vite à la porte. Nous prîmes tous une arme, et attendîmes de pieds fermes le monstre. Néoh et David se trouvaient aux extrémités de la porte, et possédaient des barres de métal, afin d’immobiliser les tentacules de montre. Clemence, Maëlli et Manon tenaient chacune dans leurs mains, des armes à feu. Quand cette créature parvint à casser la porte, nous exécutâmes le plan. Trois coups de feu retentîmes ; le montre s’écroula !!! Nous étions enfin soulagés.

Après avoir blessé le monstre, nous avancions rapidement, paniqués, à la recherche d’une page où il pourrait se trouver un ordinateur. Il y avait des milliers de portes similaires et des salles les plus folles les unes que les autres.

Soudain, un grondement de bête retentit dans l’obscurité d’une des pièces.

Elle avait une voix grave, éraillée de douleurs. Nous sortîmes de cette salle et courûmes dans une autre pièce.

Nous nous enfermâmes dans cet endroit.

Les bruits de la bête s’approchèrent de plus en plus. Nous vîmes alors un ordinateur. Soulagés, nous l’allumâmes pensant qu’il pourrait régler tous nos problèmes. Il y avait de nombreuses vidéos avec le même titre. Nous commençâmes à paniquer. La bête frappa dans la porte, essayant de la casser. Manon appuya précipitamment sur une des vidéos ; par chance c’était le bon film. Les coups provenant de la porte ne cessaient pas. Nous démarrâmes la vidéo pour que le lien puisse s’afficher. Alors que celui-ci s’affichait, le monstre déjà blessé par les coups réussit à briser la porte. Nous étions affolés. Maëlli appuya sur le lien à temps.

Tout s’arrêta, nos cœurs se mirent à palpiter et notre respiration accéléra.

Nous sentîmes un vent froid nous traverser. Nous eûmes comme l’impression que nos têtes allaient exploser. Malgré nos angoisses, nous nous sentîmes soulagés. Puis nous nous évanouîmes. Quand nous nous réveillâmes une nuit s’était écoulée !

Nous nous racontâmes tout ce qui semblait avoir été un cauchemar mais tous les membres du groupe avaient fait le même.

Nous ne savions toujours pas si c’était un rêve ou la réalité. Nous n’avions retrouvé aucune trace sur nous de ce périple, mais il était aussi impossible que chacun de nous ait fait le même rêve…

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