L'Alliance par Paloma, Tiphaine, Chloé, Mike et Louis de 4ème D

Publié le par Les Rives

Cela faisait trois mois que ma femme était morte et je n’arrivais toujours pas à m’en remettre : chaque matin, lorsque je me réveillais, je la croyais toujours à mes côtés. J’ouvrais les yeux et j’apercevais sa photo qui trônait sur ma table de nuit, mais elle n’était plus là et elle me manquait terriblement. Je vivais seul avec ma petit fille, Marine, âgée de six ans. Ma fortune ne pouvait pas combler l'absence de ma femme, même les nombreux cadeaux que j’offrais à ma fille ne lui faisait pas oublier que sa mère n'était plus là pour la border.

 

Ce jour-là, lorsque je finis de préparer le petit déjeuner, j’appelai ma fille, mais elle ne descendit pas. Au bout d’une demi-heure, je la rappelai mais elle ne venait toujours pas. Je décidai donc d’aller voir si elle dormait encore.

 

J'entrai dans sa chambre, je ne la vis pas, je paniquais aussitôt ! Je remarquai que la fenêtre avait été forcée. Je descendis alors en courant pour appeler la police mais, après de longues minutes, ils m’indiquèrent qu' ils ne pouvaient entreprender des recherches qu'au bout de quarante-huit heures de disparition.

 

Une journée passa et je ne parvenais pas à trouver le sommeil le soir venu. Je finis par somnolern vers trois heures du matin.

 

Je me réveillai d'un bond et j’eus le sentiment d’avoir été tiré du sommeil par un son inconnu provenant du salon. Je fouillais dans toute la pièce, le son ne s’arrêtait pas. Je commençais à me croire fou lorsque je vis une étrange lumière émanant d’un tiroir. J’ouvris celui-ci et trouvai un téléphone portable : il était carré, étrangement transparent, mais je remarquai après quelques minutes d'observation que sa couleur variait jusqu'à devenir rose fluo. Je ne l'avais jamais vu auparavant. Lorsque je décrochais, un hologramme en forme de main sortit de l’écran. Je reconnus cette main à l’alliance qu’elle portait : c’était celle de ma femme, j’en étais sûr ! C’est moi qui lui avait offert pour notre mariage !

 

Un frisson de terreur me parcourut le corps : comment était-ce possible ? Étais-je devenu fou ? La sueur perlait sur mon front. Tout à coup, la main disparut et un plan apparut. Je ne sais pourquoi mais je fus aussitôt persuadé que la carte me montrait un emplacement où je devais me rendre, peut-être l’endroit où ma fille se trouvait.

 

Je ne réfléchis pas : je fonçais dans ma chambre prendre mes clés de voiture et j'emportai le téléphone pour tenter d’avoir plus d’informations. L’emplacement sur la carte était à environ trente minutes de chez moi.

Arrivé sur place, je vis une ruelle sombre et étroite, je reçus un message du téléphone : une carte de la ville apparut et une flèche désignait l'endroit où devait se trouver ma fille. Je reçus ensuite une photo sur laquelle je vis ma fille en pleurs, des hommes armés autour d'elle la surveillaient. C’est là que je compris que ma fille avait été kidnapper et qu'on allait me demander une rançon.

La peur de la perdre me fit perder la raison et j'entrai sans plus réfléchir

dans l'entrepôt que m'avait désigné le téléphone. Il y avait une dizaine d’hommes. Je courus comme un insensé vers ma fille, mais je n’avais pas imaginé dans quelle situation je me m'étais mis. Ces hommes n’avaient pas l’air de parler ma langue mais je compris qu’ils ne plaisantaient pas, l’un d'eux pointa ma fille avec son arme et prononça ces mots : " ti tu t’approches, ze tue ta fille. " Mais poussé par l’amour, je ne l’écoutais point et je le regrettai, il tira sur ma fille sans scrupule, la balle toucha sa poitrine, son sang coulait trop vite pour l’amener à l’hôpital.

Partagé entre peur et colère, je frappai de toutes mes forces l’homme mais il se releva et tira une balle en ma direction. Je vis ma vie défiler tout en voyant la balle se rapprocher petit à petit de ma poitrine, mais avant que la balle ne me touche, je fus subitement réveillé par une sonnerie de téléphone. J'ouvrais un œil et j'entendis qu'il s'agissait en fait des cris de ma fille.

 

Je me levai pour aller voir Marine : elle avait fait un cauchemar, tout comme moi ! En retournant dans le salon, je ne pus m'empêcher de regarder le tiroir où j'avais trouvé le téléphone qui m'avait indiqué où se trouvait ma fille. Je ne pouvais toujours pas imaginer que cela n'était qu'un rêve. J'ouvris alors le tiroir mais je ne trouvai pas le téléphone. Par contre, je vis, brillant de mille feux, l'alliance de ma femme qui n'avait pourtant jamais quitté son doigt, même dans la tombe...

 

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